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MES OBSERVATIONS SUR LES DECLARATIONS DU MINISTRE ALGERIEN DES AFFAIRES ETRANGERES A L’ENCONTRE DES AUTORITES MALIENNES.
En faveur de la destruction de son drone de surveillance par l’Algérie le 1er Avril 2024, le Gouvernement de la République du Mali, dans sa doctrine de résoudre les différends entre Etats par des moyens pacifiques, a déposé une requête introductive le 16 septembre 2025 auprès de la Cour Internationale de Justice (CIJ) demandant au gouvernement algérien de venir étayer les preuves de la violation de son espace aérien de 2km par le drone malien dont les épaves se sont retrouvées sur le territoire malien à 9,5km de la frontière algérienne. Au lieu d’aller devant la CIJ pour apporte un démenti formel aux accusations du Mali, le pouvoir algérien a récusé ladite Cour. Avant de récuser la CIJ, le ministre des Affaires étrangères de l’Algérie a publiquement démenti lors d’une conférence de presse la requête introductive du Mali auprès de la Cour Internationale de Justice. Quelques jours après cette sortie malheureuse, la CIJ a confirmé et notifié à la partie algérienne que le Mali a bel et bien déposée auprès d’elle une requête introductive contre elle. Ce premier camouflet qui est une parjure devrait l’amener à démissionner de son poste de ministre des Affaires étrangères de l’Algérie au motif qu’il n’a pas dit la vérité à son peuple. Comme, cela ne lui suffit pas, il tient des déclarations grossières d’une rare virulence assorties d’attaques personnelles à l’encontre des autorités maliennes.
Ces déclarations grotesques et condescendantes d’une autre époque venant de la part d’un responsable algérien ne m’ont guère surpris. Car, les dirigeants algériens ont érigé les injures grossières, le mépris, les invectives et les attaques personnelles en mode de gouvernance dans les relations internationales. J’en ai pour preuve, les injures grossières, les attaques personnelles dites à mon sujet par l’Ambassadeur d’alors de la Républiques Algérienne Démocratique et Populaire en poste à Bamako suite à la publication de mon article en date du 03 février 2023 publié au journal l’Indépendant sous le N° 5646 et intitulé: Coopération Mali-Algérie; le jeu trouble de l’Algérie envers le Mali.
En tant que citoyen malien et fils d’un ancien combattant de la guerre d’Algérie, il me choit par devoir de citoyenneté de faire mes observations aux propos incendiaires du ministre algérien des Affaires étrangères à l’encontre des autorités maliennes. Mais, je ne ferai pas ici comme lui parce que l’éducation que ‘j’ai reçue de mes parents conjuguée à la culture malienne et à la religion musulmanes que je pratique qui imposent à moi le respect du prochain et des dirigeants d’autrui, quel que soit ce qui vous oppose. C’est pourquoi, j’ai apprécié à sa juste valeur les deux droits de réponses que le Représentant du Mali à l’ONU a dit à l’endroit du même ministre. Cette attitude cadre parfaitement avec l’éducation et les valeurs sociétales que le Malien incarne. Un adage de chez nous dit que si un âne te donne un coup de pied, ne lui répond pas par le même coup de pied, sinon vous serez égaux. Je m’excuse de l’expression si j’ai heurté des sensibilités au Mali.
Le Mali en déposant une requête introductive auprès de la Cour Internationale de Justice demandant à la partie algérienne de venir s’expliquer sur ses allégations mensongères n’est pas synonyme de faiblesse mais de grandeur, car le peuple malien n’est pas un peuple belliqueux. Mais les autorités algériennes ont vu à cette démarche du Mali une faiblesse. Loin s’en faut. La coexistence pacifique a été toujours le leitmotiv de la Bonne Gouvernance des dirigeants maliens depuis les temps des Empires jusqu’à nos jours. Ce qui n’est pas le cas de l’Algérie qui est en brouille avec tous ses voisins limitrophes excepté la Mauritanie. Cependant, le peuple malien n’acceptera pas qu’on le réduise au diminutif. Je dis aux autorités algériennes qu’il ne faut pas réveiller le lion qui dort dans sa tanière.
Je leur rappelle que la suprématie numérique, économique et matérielle n’est pas forcément un facteur déterminant dans la victoire en cas de conflits armés. Un peuple uni et déterminé peut soulever une montagne. L’histoire nous enseigne que les Nations qui se croyaient super puissantes ont enregistré des défaites devant celles qu’elles considéraient comme faibles. En rappel, la France a perdu contre l’Algérie et l’Indochine après 8 ans pour chacune des deux guerres, les Etats Unis d’Amérique ne sont pas venus à bout du Viêtnam et de l’Afghanistan aux termes de 15 et de 20 ans de guerre, L’Union des Républiques Soviétiques et Socialistes (URSS) a perdu face à l’Afghanistan après 8 ans de guerre, le président irakien Saddam Hussein a promis aux américains 8 jours de guerre pour mettre l’Iran à genou. La guerre a duré 8 ans malgré le soutien des américains. L’Irak a finalement capitulé. Tout récemment Israël a cru à sa puissance militaire pour s’attaquer à l’Iran. Elle a duré 12 jours et s’est achevée par la victoire de l’Iran.
L’attitude du Ministre algérien des Affaires Etrangère trouve son explication dans la nature du régime algérien. En Algérie, le président de la République et son gouvernement sont des faire-valoir, car, ce sont les Généraux de l’armée tapie dans l’ombre qui sont les vrais détenteurs du pouvoir algérien. Ce sont eux qui dictent la conduite à tenir dans la gestion des affaires de l’Etat. Je dis à ces Généraux de l’Armée algérienne que leurs époques sont révolues. Le Mali n’est plus leur arrière-cour. Le Nord du Mali ne servira plus de sanctuaires au GIA (Groupe Islamique Armé), la branche armée du FIS (Front Islamique du Salut) devenu plus tard ACQMI, que la zone de non-droit avec les trafics de tout genre est terminée à jamais. L’Algérie n’arrive pas à accepter cette posture souverainiste des dirigeants actuels du Mali. C’est pourquoi, elle ne cesse de s’ingérer dans les affaires intérieures du Mali en apportant son soutien politique, financier et logistique aux groupes armés terroristes. Au regard des intérêts vitaux de l’Algérie dans le Nord du Mali, ce pays n’est pas disposé maintenant à lâcher le Mali de bon gré. C’est pourquoi, le Mali doit par réciprocité céder une partie de son territoire aux indépendantistes kabyles pour leur servir de base d’entrainement. D’ailleurs, certaines sources affirment que les Kabyles s’apprêteraient à proclamer leur indépendance en décembre 2025.
J’interpelle ici le Général d’Armée Assimi GOÏTA qu’au-delà du soutien aux indépendantistes kabyles, faites boire aux Généraux et autorités algériens le calice, la coupe jusqu’à la lie en affrontant l’Algérie. Je répète, faites boire aux Généraux et autorités algériens le calice, la coupe jusqu’à la lie en affrontant l’Algérie. Je répète une dernière fois, faites boire aux Généraux et autorités algériens le calice, la coupe jusqu’à la lie en affrontant l’Algérie. Pour cela, vous devrez faire usage de l’article 63 alinéa 2 de la constitution du 22 juillet 2023 qui vous donne des pouvoirs de décréter la mobilisation générale. Si la situation arrivait à se compliquer, l’article 70 de la même constitution vous confère des pouvoirs exceptionnels pour le fonctionnement des institutions.
La fonction que vous exercez vous l’exige et l’uniforme que vous portez vous l’impose.
Auparavant, vous devrez rompre toute relation diplomatique avec l’Algérie et dénoncer tous les Accord bilatéraux qui lient nos deux pays. A bon entendeur tant pis.
Que Dieu bénisse le Mali et fasse descendre l’enfer sur ses ennemis.
Bamako, le 2 octobre 2025.
Moussa DIAKITE, fils d’un ancien combattant des guerres d’Indochine et d’Algérie. Missabougou-Commune VI-Bamako. TEL: 76 30 13 55.
SOURCE: Malikunafoni.ML
