Au Mali, les contrôles routiers existent mais restent ponctuels, souvent mal encadrés et perçus par la population comme une source d’extorsion plutôt que de sécurité.
Les conséquences sont visibles : indiscipline au volant, véhicules mal entretenus, excès de vitesse, conduite en état d’ivresse, avec à la clé des accidents tragiques. Il est grand temps que les autorités maliennes s’inspirent des modèles efficaces d’ailleurs, pour professionnaliser les forces de sécurité, instaurer des contrôles réguliers, transparents et faire appliquer la loi sans complaisance.
Sécuriser les routes, c’est sauver des vies. En France, comme dans d’autres pays européens, les contrôles routiers sont fréquents, bien organisés et intégrés à une politique rigoureuse de sécurité routière. Radars automatiques, contrôles d’alcoolémie, vérification des papiers et de l’état des véhicules sont effectués par des forces de l’ordre formées. Cette rigueur a permis de réduire significativement les accidents de la route et d’instaurer une discipline durable chez les conducteurs.
Route de l’aéroport : où sont les feux tricolores ?
Depuis environ une semaine, les feux tricolores de l’autoroute menant à l’aéroport international Modibo Kéita-Sénou ont disparu. Depuis, la circulation est devenue chaotique, particulièrement aux heures de pointe, compliquant la tâche des agents de la circulation. La disparition de ces feux suscite de nombreuses interrogations.
Les a –t-on délibérément retirés ? Qui? Pour quelles raisons? Un litige financier opposerait-il la mairie à l’entreprise chargée de l’installation et de la maintenance de ces feux, comme croient savoir certaines sources ? En attendant, c’est la sécurité des usagers qui est compromise sur cette voie très fréquentée.
Difficile de traverser le Sougounicoura ou marché de Médine, sans être pris de nausée. En cette saison des pluies, les allées du marché sont impraticables, jonchées de boue, de détritus et exhalant des odeurs insupportables. Les marchandises sont étalées sur des sacs posés sur la route, aggravant les bouchons? A Sougounicoura, c’est notre santé même qui est en jeu. Le constat est évident, nul besoin d’explication.
Ya –t-il dans ce pays une autorité capable de mettre fin à cette lamentable situation? Force est d’en douter.
1ers Jeux AES : les ambassadeurs reçus à Koulouba
Le jeudi 3 juillet 2025, au Palais de Koulouba, le Président de la Transition et Président de l’AES, Général d’Armée Assimi Goïta, a reçu en audience les trois ambassadeurs des premiers Jeux de l’AES. La rencontre s’est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba. Cette audience symbolise l’engagement des plus hautes autorités de la Transition, en faveur de la jeunesse sahélienne, de l’intégration régionale par le sport, et de la promotion de l’excellence. Les ambassadeurs, figures emblématiques du sport africain, sont Daba Modibo Kéita (Mali), Champion du monde de Taekwondo en 2007 et 2009, Iron Biby (Burkina Faso), six fois Champion du monde de Log Lift et Recordman mondial (231 kg soulevés en 2024), Abdoulrazak Issoufou Alfaga (Niger), Médaillé d’argent aux JO de Rio 2016 et Champion du monde de Taekwondo en 2017. Ils ont réaffirmé leur volonté de soutenir la vision de l’AES au-delà du sport, par des actions concrètes en faveur de la jeunesse.
Séville 2025, c’est fini
Le Mali était représenté par son Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga à la 4è Conférence internationale sur le financement du développement.
Durant quatre jours, les participants ont échangé dans six tables rondes qui ont abouti à l’adoption de la «Déclaration de Séville», un document d’orientation appelant à un engagement accru, des États pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030. Les travaux ont officiellement pris fin le jeudi 3 juillet 2025.
Source : Le Challenger
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