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Tronçon Diéma-Sandaré : la Banque mondiale accorde au Mali un prêt de 133 milliards de F CFA pour sa réhabilitation et sa modernisation

La Banque mondiale a accordé au Mali un prêt d’un montant de 219,8 millions de dollars (environ 133 milliards de F CFA), destiné à la réhabilitation et à la modernisation du tronçon Diéma-Sandaré, long de 137,7 km, du corridor Bamako–Dakar par le Nord, aux normes de résilience climatique. C’est ce qu’a annoncé l’institution de Bretton Woods dans un communiqué daté du 28 mai.

Le Mali vient ainsi de bénéficier d’un prêt de la Banque mondiale d’un montant de 219,8 millions de dollars (environ 133 milliards de F CFA). Ce financement, qui s’inscrit dans le cadre du Programme d’amélioration de la connectivité et de la résilience des infrastructures routières (Mali Nafa Soro Siraw, Mali-NSS), vise à financer la réhabilitation et la modernisation du tronçon Diéma-Sandaré, long de 137,7 km, du corridor Bamako–Dakar par le Nord, aux normes de résilience climatique.

Il servira également à la réhabilitation des aménagements annexes et hydrauliques le long des routes et pistes rurales dans les régions de Nioro et de Kayes, autour de la zone d’influence du tronçon Diéma-Sandaré. Enfin, le projet renforcera les agences routières nationales par le biais d’un renforcement des capacités et d’investissements dans les institutions publiques.

Selon le communiqué de la Banque mondiale daté du 28 mai, le projet bénéficiera indirectement à un million d’habitants situés dans un rayon de 150 km le long de la route. « Les bénéficiaires directs sont les usagers de la route et les populations proches des routes rénovées et entretenues. Le projet réduira également la durée des trajets et les coûts de transport pour les usagers », précise le communiqué.

La réhabilitation et la modernisation du tronçon Diéma-Sandaré permettront d’améliorer considérablement le trafic sur le corridor Bamako–Dakar, qui joue un rôle essentiel dans l’approvisionnement du Mali, une grande partie des frets du pays transitant par le port de Dakar (Sénégal), le Mali n’ayant pas d’accès à la mer.

Selon Clara de Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, la remise en état des tronçons détériorés améliorera la capacité d’adaptation du réseau routier national dans son ensemble, compte tenu de l’importance cruciale du corridor Bamako–Dakar pour la connectivité.

« Grâce à cette nouvelle opération, des infrastructures routières de meilleure qualité, plus sûres et résilientes face au climat amélioreront l’accès à l’éducation, aux soins de santé et aux marchés ; elles permettront également un meilleur accès aux opportunités économiques, en particulier pour les femmes et les jeunes filles », a ajouté Clara de Sousa.

Abdrahamane SISSOKO / maliweb.net

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