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Au Mali, les bureaux de Barrick Gold fermés pour « non-paiement d’impôts »

La réouverture du complexe minier Loulo-Gounkoto  s’éloigne. Pour cause, le gouvernement aurait ordonné la fermeture des bureaux du géant minier Canadien Barrick Gold à Bamako pour « non-paiement d’impôts ».

 C’est une information révélée par l’Agence de presse anglaise Reuters. L’agence anglaise rapporte  que les services fiscaux de l’Etat Malien auraient ordonné la fermeture des bureaux du groupe minier canadien Barrick Gold à Bamako mardi 15 avril pour « non-paiement d’impôts ». Barrick exploite depuis plus d’une décennie le complexe de Loulo-Gounkoto situé à l’Ouest du Mali. Les responsables de la mine ont été obligés en début d’année de suspendre les activités sur la mine à cause d’un différend qui l’oppose au gouvernement. Le complexe minier Loulo-Gounkoto est réputé d’être l’un des plus importants gisements aurifères en exploitation au monde. Les ressources qui proviennent de la mine sont détenues à 80 % par le groupe minier canadien et à 20 % pour l’Etat Malien.

Le groupe canadien a dénoncé dans un communiqué que l’exécution de cette décision de fermeture par les services fiscaux de l’Etat «  ont aggravé la situation ». Barrick estime que les autorités maliennes ont menacé de placer la mine de Loulo-Gounkoto sous administration provisoire. Toujours dans ce communiqué, le géant minier canadien rappelle que cette décision intervient alors qu’il avait été trouvé une « solution négociée et acceptée par le ministère de l’économie et des finances en février 2025 sous réserve d’être signé par le gouvernement ».

Les conclusions de cet accord de février visaient à mettre fin au litige qui  l’oppose  au gouvernement de la transition. Les clauses de cet accord engageaient la campagnie minière canadienne à verser 275 milliards de CFA, soit environ 438 millions de dollars à l’Etat malien. En échange, la compagnie minière  obtiendrait la libération des quatre employés arrêtés en fin d’année  et remettre les trois tonnes  l’or saisies par le gouvernement malien. Cet accord n’a jamais été signé par l’Etat malien qui réclame près de 315 milliards FCFA au géant minier. Le Mali a adopté un nouveau code minier en 2023 et a déjà assujetti plusieurs sociétés minières sur ce code, qui accorde 30% à l’Etat et 5% aux investisseurs privés de nationalité malienne.

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb

 

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