Dernières nouvelles

Comité Technique de Coordination de la CMC : Les acteurs de la sécurité alimentaire en conclave

Le ministre commissaire à la Sécurité alimentaire, Redouwane AG Mohamed Ali, a présidé ce mardi 21 janvier 2025, la session statutaire du Comité Technique de Coordination de la Commission Mixte de Concertation (CMC). La rencontre, tenue à Bamako, a regroupé des représentants des services techniques de l’État, des partenaires techniques et financiers (PTF), ainsi que divers acteurs engagés dans la lutte contre l’insécurité alimentaire.

La présente session a pour objectif de faire le bilan de l’exécution du Plan National de Réponse (PNR) 2024 et de la coordination globale des activités, en mettant en lumière les avancées réalisées ainsi que les limites rencontrées.

Selon le ministre commissaire, la campagne agricole de l’hivernage 2024 s’est déroulée dans des conditions agro-climatiques globalement favorables, marquées par une pluviométrie abondante et des crues suffisantes, malgré quelques difficultés recensées, telles que des perturbations pluviométriques en juin et juillet, des difficultés d’accès aux intrants minéraux, et une insécurité persistante dans certaines zones.

Toutefois, poursuit-il, « le Mali enregistre une production céréalière prévisionnelle qui est estimée à 11 032 305 tonnes. Il est donc important de veiller en particulier sur l’approvisionnement des marchés pour mettre les céréales à la disposition des populations, surtout les plus démunies pendant la période de soudure. »

D’ores et déjà, a indiqué le ministre Redouwane, le pronostic provisoire du Système d’Alerte Précoce (SAP) sur l’évaluation de la situation alimentaire fait ressortir la situation suivante :

04 cercles en urgence : Ménaka, Kidal, Abeïbara et Tin-Essako ; 07 cercles en phase de crise : Douentza, Gao, Tombouctou, Goundam, Ansongo, Bourem et Tessalit ; 19 cercles sous pression : Ségou, Macina, Mopti, Bandiagara, Bankass, Djenné, Koro, Ténenkou, Youwarou, Diré, Gourma-Rharous, Niafunké, Taoudénit, ainsi que les six communes du District de Bamako ; 26 cercles en phase minimale.

« Le nombre de personnes en phase 3 ou pire sera de 1 470 114, soit 6,25 % de la population totale du pays, dont 100 941 (0,43 %) en urgence et 1 369 173 (5,82 %) en crise. Le nombre de personnes qui pourraient se trouver dans la phase sous pression sera de 4 034 577, soit 17,15 % de la population totale du pays », a déclaré le ministre commissaire.

À ses dires, cette situation d’urgence et de crise est surtout liée à l’insécurité, aux inondations importantes dans plusieurs zones, aux déplacements inhabituels de populations et aux perturbations des activités socio-économiques avec la dégradation des moyens d’existence.

En vue d’une bonne gestion de cette situation humanitaire, le ministre commissaire a déclaré qu’il est important que toutes les interventions des différents acteurs (système des Nations unies, ambassades, organisations non gouvernementales, etc.) soient coordonnées par le gouvernement, dans un souci d’efficacité.

SOURCE : Malikunafoni.ML

Abdoulaye B Coulibaly

À propos malikunafoni

Vérifiez encore

Le Chef de l’État au corps diplomatique : «Le respect de notre souveraineté et de nos choix stratégiques sont au centre de l’action publique»

Le Général d’armée Assimi Goïta a fait cette déclaration hier lors de sa rencontre avec …

Laisser un commentaire

Share via
Share
[youtube-feed playvideo="onclick"]
Verified by MonsterInsights