Chaque semaine, dans l’arrondissement de Kalaban Coro, les agents de la Direction Nationale de l’Urbanisme et de l’Habitat de Koulikoro, dirigés par le prétendu chef Abdoulaye Traoré et son complice M Sire Dianka , franchissent les limites en se rendant dans cette localité qui ne relève plus de leur compétence administrative en raison des nouveaux découpages. Ils confisquent des matériaux de construction des habitants qui travaillent sur des chantiers sans permis de construire à vocation résidentielle dans les zones de Kabala, Kouralé, N’golobougou…. À défaut, M. Abdoulaye Traoré et ses trois complices saisissent vos ma- tériaux de construction où vous exigent un paiement en espèces allant de 25 000 FCFA à 200 000 FCFA, ou par Orange Money au numéro 76 32……08 ou 78 45 … 00, sans emmener vos matériaux à Koulikoro. Leur méthode consiste à vous faire chanter sur place et à négocier ensuite. En règle générale, M. Abdoulaye Traoré et ses trois complices dont Sire Dianka se rendent dans ces zones tous les mercredis et jeudis sans ordre de mission, sans que la mairie de la commune rurale de Kalaban Coro en soit informée, alors que cette zone relève de sa compétence et que c’est à la mairie d’accorder les permis de construire à vocation résidentielle. C’est pour- quoi nous dénonçons ces abus d’autorité.
Certains ont tenté en vain d’obtenir ces permis à la mairie de Kalaban Coro. Nous nous demandons pourquoi M. Abdoulaye Traoré et Sire Dianka se déplacent jusqu’à Koulikoro pour réclamer des permis de construction alors qu’une équipe est en charge de ces questions à la mairie de Kalaban Coro? Qui sont leurs complices? Peut-être est-que c’est leur Chef Lamine Amadou Sidibe, chef de la division Urbanisme, ou le Directeur régional en leur versant des pots-de-vin…
C’est pourquoi les habitants interpellent les autorités de transition, en particulier le Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, pour mettre fin à ce phénomène de corruption, et pour interpeller l’agent Abdoulaye Traoré et ses trois complices pour abus de pouvoir, corruption et racket. Ils demandent également l’intervention du Procureur du pôle de lutte contre la corruption.
Affaire à suivre.
Bokoum Abdoul Momini