La création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) a perturbé le sommeil des traitres. L’une des illustrations de cet état de fait est sans doute la recrudescence de révélations et une certaine campagne de diffusion de certains messages visant à démontrer les intentions de certains pays européens notamment la France d’envisager un retour dans les pays du Sahel.
Avec la création de l’AES, l’ancienne puissance coloniale sent le déclin de son influence sur ses anciennes colonies. La France redoute ainsi les conséquences de cela sur son économie. Elle a du mal à digérer son échec luisant et cuisant. Elle manœuvre à travers des campagnes de manipulation et des déclarations fracassantes dont la dernière remonte à un haut responsable militaire de l’hexagone qui prédit le retour de la France au Sahel. Ainsi, il faut créer les conditions nécessaires pour un retour aussi vite que possible.
Le retrait de Barkhane et Minusma au Mali et le départ des troupes françaises au Niger et au Burkina Faso se sont suivis de l’amélioration de la situation sécuritaire dans ces pays du Sahel.
Il est incontestable que la mise sur des fonts baptismaux de cette alliance regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger perturbe le sommeil des traitres, lesquels sont montés sur les grands chevaux pour chauffer la scène politique.
Les dernières révélations réconfortent encore les autorités du Mali dans leur vision de refondation et d’unité nationale. Les Maliens ne doivent pas perdre de vue les enjeux réels du moment. Aussi, ils doivent comprendre que la vraie bataille commence maintenant. C’est le moment de faire bloc derrière les autorités et surtout ne pas se laisser embobiner par les politiciens véreux à la solde du pays colonisateur.
Les autorités de trois pays de l’AES se doivent de rester vigilants et ne pas céder aux chantages des acteurs politiques ni encore moins de certains traitres de la nation qui appellent la population à une révolte. La priorité de chaque pays devrait être la sauvegarde de la souveraineté et le retour à la paix et la stabilité afin d’amorcer les développements de ces pays.
Il faut tout mettre en œuvre pour barrer la route à une recolonisation des pays du sahel. Pour réussir ce challenge, les populations doivent rester derrière les autorités de transition.
SOURCE: Malikunafoni.ML
Abdoulaye B Coulibaly