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Interview Kassim Soumano, promoteur de la Radio Wango sur le concours de préparation de bouillie appelée «Moni d’Or »

 « Nous avons trouvé utile de revaloriser la prépartion du «Moni » pour que cette  culture ne disparaisse complètement au Mali »

-« Une fois perdre  la préparation du «Moni», on va perdre une des parties de notre culture culunière», dixit Kassim Soumano

Les rideaux sont tombés le samedi, 21 avril 024, au Café des Arts du Palais de la Cuture Aladou Hampathé Ba, sur Deuxième  édition  du concours  de prépartion  de bouillie «Moni d’Or» de la Radio Wango. Mlle Batoma Dembélé, 17 ans,  élève  au Lycée El Moctar Konaté  lauréate, habitante de Banconi Djanguinébougou, en Commune I du district de Bamako, a été déclaré lauréate 2024. Elle s’est démarquée de 14 autres candidates qui ont pris part  à la finale et empoche  une bouteille de gaz Kama, du lait Sokoma, du Bazin de l’Etablissement Diawara et Frères (EDF)  et plus 50 000 Fcfa. Elle a reçue ses prix des mains de la marraine de l’évnement, Mme Sangaré, Diénéba Diakité, en présence d’une foule venue nombreuse être témoin.  Comme Batoma, ses  quatres dauphines ont également reçues des bouteilles des gaz,  des cartons de lait, des  bazins  venant des mêmes soutiens  financiers de la Radio. Les autres postulantes ne sont pas sorties les mains vides; elles ont reçues également du bazin offert par EDF en guse de motivation. Avant de l’évènement, nous avons receuillis l’avis du promoteur de la Radio, Kassim Soumano.

Malikunafoni.ml : Bonjour Monsieur. Pouvez vous vous présentez à nos lecteurs ?

Kassim Soumano: Moi, cest Kassim Soumano plus connu sous le nom de «Baroni Bah» je suis promoteur de la Radio Wango 96.9, située à Bacodjicoroni, en Commune V de Bamako.

Qu’est ce qui explique notre présence  ce soir  au Café  des Arts du Palais de la Cultré Amadou Hampathé Ba ?

Nous sommes là  aujourd’hui, pour la  finale  du concours de bouillie dénommée « Moni d’Or ». « Moni d’Or »  est  une émission  initiée par la Radio Wango. La Radio Wango a constaté que cette culture  au  niveau du Mali qu’est le «Moni» est enrtain de perdre sa valeur. A  l’approche  du mois de ramadan, vous attendez  les parents, les amis dirent qu’ils vons se marier. C’est pour dire que nous allons mariés  notre  préparateur  de «Moni».  Ça veut dire donc le «Moni» fait parti de notre culture. Mais malheureusement, ce «Moni» est entrain de disparaitre un peu, vu la modernité qui est entrain de s’installer  dans notre culture. C’est pour quoi nous avons trouvé utile de revaloriser encore cette culture pour qu’elle ne  disparaisse complètement au Mali. Cette année, nous avons fait  trois éliminatoires avant d’arriver en finale. Le résultat, je pense que vous le connaissez.

Nous sommes  à la combiennième édition et quels sont les critères qui ont prévalus pour le choix des gagnnantes ?

Nous sommes  à la dexième édition de «Moni d’Or». Pour les critères retenus pour choisir les lauréates,  sont entre autres  la présentation, l’hygiène, l’état de Monicourou qui a quatre critères: l’eau de la bouillie, les boules, le goût et la présentation de celle qui prépare Moni.  Dans la première édition, on n’avait mis l’accent  sur le temps.  Cette année, nous avons enlevé  cela, parce  que les temps  ne sont pas les mêmes pour les postulantes. On n’a vu qu’à la première édition, qu’il  y avait une question de précipitation  entre les concurrentes. On veut éviter cela.

Donc   vous allez laisser les canidates préparer à leur rythme ?

Nous allons leur laisser aller à leur rythme, le temps qu’il faut pour qu’elle fasse bien leur préparation pour nous sortir quelque chose de merveilleux.

Sur quoi ou sur qui comptez-vous pour  tenir cette activité ?

Nous  avons commencé la première  édition  avec  deux sponsors : Kama gaz pour permettre à nos candidates de préparer avec les gaz.  On a le soutien aussi de  Sokoma qui nous offre  du lait. Nous  avons aussi  l’accompagnementr de l’Etablissement Diawara et Frères (EDF) qui nous offre des  Bazzins pour toutes les  finalistes.

Avez-vous constatez la participation massive des démoiselles dans cette compétition  de préparation de bouillie appelée «Moni» ?

Oui, l’année  denrière, nous  avons enregristré  175 candidatures. Cette année, il y a eu plus de 200 candidates. Nous avons procédé durant deux mois à trois émlinations. Et la quatrième phase  c’est  la finale dont on participe.

Les candidates  viennent d’où ?

Elles viennent  de  toutes les communes  du District de Bamako, de Kalabancoro  et de Kati. Nous  comptons  aussi  élargir le tournoi  à l’intérieur  du pays pour que  ça soit national. Mais, nous  nous focalisons sur Bamako d’abord.

Combien d’entre elles seront retenues au terme ?

Aujourd’hui,  ce sont les cinq premières retenues par les membres du jury qui seront recompensées  avec  du lait, du Bazin, du gaz offert. La lauréate aura  en plus 50 000 Fcfa pour encouragement et pour motiver les autres filles à s’intérsser à la préparation du «Moni».

Votre dernier mot ?

C’est der dire à tous ceux qui nous lis actuellement de s’attacher à nous pour qu’ensemble on puisse valoriser cette question. Parce que «Moni» c’est pour nous, c’est pour le Mandé, c’est poutr nous les Mandekas. Une fois donc  perdre  ça aussi, on  va perdre une des parties  de notre  culture culunière. Naturellement donc, il faut se donne les mains pour valoriser le «Moni».

Réalisée par IBN

Malikunafoni.ML

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