La Coalition Malienne pour les Droits de l’Enfant (COMADE) dans le cadre du programme de renforcement de la société civile pour les droits de l’enfant en partenariat avec Save the Children International (SCI) sur financement de l’Agence Suédoise de Coopération Internationale (ASDI) a tenu un atelier de renforcement de capacités des professionnels des médias en matière de protection des droits de l’enfant, allant du 31 août au 1er septembre 2023.
Ce présent atelier allant du 31 août au 1er septembre 2023, a pour but d’outiller 30 journalistes de la presse malienne : (Télévision, Radio, presse écrite, et presse en ligne), sur la protection de l’enfance dans l’approche Droits de l’Enfant au Mali en vue de promouvoir les chartes et convention dans l’exercice de leur métier.
Au cours de son intervention, la Vice-présidente de la Coalition Malienne pour les Droits de l’Enfant (COMADE), Mme Kondo Alima Coulibaly a fait une brève historique de son ONG, composée de 106 associations nationales et internationales, ainsi que des ONGs. Selon elle, la COMADE compte de nos jours : six (6) bureaux régionaux, plus le siège qui est à Bamako.
En effet, elle dira que Save The Children accompagne son organisation dans la mise en œuvre de ce projet, vu l’importance du rôle des hommes dans la protection des droits de l’enfant. « Nous souhaitons que tous les journalistes qui sont présents, puissent partager ces différentes chartes avec les autres journalistes qui n’ont pas pu participer à ces deux jours de session de formation », a-t-elle martelé.
Pour sa part, le Directeur de Plaidoyer de Save The Children, Fousseni Traoré a félicité la COMADE pour les efforts consentis en matière de protection des droits des Enfants. Pour lui, l’engagement de Save The Children est de faire en sorte que le partenariat avec la presse s’étend sur une longue durée, car : « la presse doit continuer s’investir davantage dans la protection des droits des Enfants ».
Quant au représentant de la Maison de la presse, l’Administrateur délégué Mamadou Talata Maiga, il a remercié la COMADE pour son initiative de renforcer les capacités des hommes de media sur les droits de l’enfant.
A l’en croire, la Maison de la presse s’engage à accompagner la COMADE pour que l’enfant puisse être au centre des préoccupations des hommes de media, car : «selon l’éthique et la déontologie, l’enfant doit être protégé lorsqu’il s’agit de son image».
Selon lui, il recommandé de dénoncer toute exploitation, abus quelconque, exploitation sexuelle et travail illicite des enfants auprès des organismes spécialisés en somme, les enfants en situation de vulnérabilité méritent assistance et protection : les citer nommément ou afficher leur photo est complètement proscrit. «Il revient donc au journaliste de bien investiguer pour mettre les commanditaires à nu, et d’exposer les investissements de ceux qui utilisent les enfants comme objet marchand», a-t-il souligné.
Au cours de ces deux jours de formation, les modules portaient sur : «la politique de sauvegarde de l’enfant, communication, la charte des professionnels de media, les droits de l’enfants, les cadres juridiques (internationaux, nationaux, régionaux, sous régionaux), institutionnels de la protection des enfants et la convention relative aux droits de l’enfant et ses deux protocoles facultatifs», respectivement présentés Mamadou Dembélé, juriste et Mme Dembélé Coumba, spécialiste des droits de l’Enfant.
Toutefois, il a été clairement expliqué que : « l’article 2 de la CDE donne la définition qu’un enfant est tout être âgé de moins de 18 ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable ». L’article 2 de la CADBE donne la définition suivante: « Aux termes de la présente Charte, on entend par « enfant », tout être humain âgé de moins de 18 ans ». Ici, la protection de l’enfant fait référence à la prévention, et à la lutte contre la violence, l’exploitation, et les mauvais traitements infligés aux enfants.
Aissetou Cissé
ÉchosMédias