Pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, C-Snesup-Secma prévoit un arrêt de travail pour 120 heures si les points inscrits dans leur cahier des doléances ne sont satisfaits.
A travers une lettre adressée à la ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, C-Snesup-Secma prévoit d’observer une grève. Les points inscrits dans le cahier des charges des syndicalistes sont relatives à l’application immédiate de la prime de recherche, la prise en compte de l’indice 3000 dans le cadre de l’harmonisation de la grille des salaires, la sécurisation de l’espace universitaire, la séparation des deux statuts conformément aux recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR), l’octroi d’une prime de déplacement pour les travailleurs de Kabala et ceux des IES dans les régions.
A ces points, il faut ajouter le paiement immédiat et intégral des heures supplémentaires et des frais des tâches liées aux examens, le recrutement massif et immédiat d’enseignants, la revalorisation de la prime de logement, l’octroi d’un passeport de service aux enseignants-chercheurs de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Au cas où ces points ne trouvent pas une réponse satisfaisante, les syndicalistes envisagent d’observer une grève de 120 heures allant du lundi 10 au vendredi 14 avril 2023, immédiatement suivi d’un arrêt de travail à partir du lundi 17 avril 2023.
Face à cette situation peu reluisante, il est impératif pour les deux parties (Gouvernement et syndicalistes) de chercher un point d’accord pour le bonheur de l’école malienne.
Issa SANTARA
Source : Ciwara Info